Petite enfance : l’UNSA interpelle la ministre, peu de réponses concrètes

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L’UNSA a interpellé la nouvelle ministre de la famille, Agnès Canayer, sur les dérives inquiétantes dans les crèches et a rappelé ses propositions. Peu de réponses ont été apportées à ce stade.

Lors du comité de filière petite enfance du 6 novembre l’UNSA a de nouveau alerté à la nouvelle ministre sur l’urgence de mettre fin au modèle d’accueil “low cost” des tout-petits qui prospère en jouant sur des normes minimalistes et en utilisant des fonds publics. Elle a souligné la responsabilité des décideurs, au niveau national comme local, dans cette situation.

L’UNSA a formulé plusieurs propositions pour bâtir un véritable service public de qualité :

  • Augmentation des taux d’encadrement.
  • Réforme en profondeur des dispositifs de financement.
  • Publication rapide de tous les décrets sur les contrôles des établissements.
  • Renforcement des moyens humains des PMI pour assurer pleinement leurs missions.
  • Accélération de la convergence par le haut des rémunérations et des droits sociaux entre les différentes branches du secteur.

La plupart de ces propositions ont aussi été formulées de longue date dans plusieurs rapports, font consensus, mais restent lettre morte.

Au-delà des crèches, l’UNSA a également insisté sur la nécessité d’une revalorisation significative du salaire minimum légal des assistantes maternelles, notamment dans le cadre de la réforme du complément mode de garde (CMG) prévue en 2025.

Alors que le Service Public de la Petite Enfance doit être mis en place au 1er janvier 2025, la ministre, bien que consciente de toutes ces problématiques, est restée évasive sur les solutions à apporter. Face à cette absence d’engagements, l’UNSA reste sur sa faim.

Notre organisation continuera à se mobiliser pour que les alertes soient enfin entendues et que des actes forts soient posés pour bâtir une politique ambitieuse de la petite enfance, dans l’intérêt des enfants, des familles et des professionnels.

Source : UNSA