Proximité, modernité, engagement : l’UNSA ProAssmat & Assfam, un syndicat qui agit concrètement

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Avec ses plus de 10 000 assistants maternels et familiaux adhérents, l’UNSA ProAssmat & Assfam s’est imposé comme un syndicat puissant, respecté et moderne. Porté par des professionnels de terrain, il allie la force d’une grande organisation syndicale à la proximité d’un réseau engagé sur tout le territoire.

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Le syndicat UNSA ProAssmat & Assfam a été créé en 2008 par Liliane Delton, une assistante maternelle très investie dans son métier, afin de défendre les droits des assistants maternels et familiaux. Elle constate alors une injustice criante : la profession est essentielle, mais elle reste très peu reconnue. « Pour un métier aussi important, la première convention collective n’a vu le jour qu’en 2004. C’était incompréhensible », rappelle Audrey Besnard-Lescène, actuelle secrétaire générale du syndicat. L’UNSA ProAssmat & Assfam voit ainsi le jour avec un objectif clair : défendre les droits des assistants maternels et familiaux et leur offrir enfin une représentation puissante et crédible. C’est chose faite au sein de l’Union nationale des syndicats autonomes (UNSA), un réseau fédérant des syndicats issus de nombreux métiers, dans le secteur public comme dans le privé : enseignants, agents des transports, assistants maternels et familiaux…

Un écosystème puissant

L’UNSA ProAssmat & Assfam est rattachée à l’UNSA FESSAD (Fédération des Syndicats de Services, Activités Diverses, Tertiaires et Connexe). Audrey Besnard-Lescène est également la secrétaire fédérale chargée des services à la personne. Ce rattachement à la FESSAD permet au syndicat d’avoir plus de poids au niveau des négociations de branche, d’être présent sur des sujets communs à plusieurs métiers du secteur (professionnels de crèches privées et associatives) et de renforcer la voix des assistants maternels et familiaux.

La FESSAD sert aussi de relais dans les territoires, apporte un appui logistique notamment (prêt de salles etc.) et facilite les échanges avec d’autres syndicats proches.

Aujourd’hui, l’UNSA ProAssmat & Assfam compte plus de 10 000 adhérents en constante progression chaque année. Il s’est imposé comme le premier syndicat du privé au sein de l’UNSA. « C’est un message fort : le premier syndicat du privé, ce ne sont pas l’industrie ou les transports, ce sont les assistants maternels et familiaux, souligne Audrey Besnard-Lescène. Au sein de l’UNSA, nous sommes écoutés et respectés. »  

Un syndicat construit par et pour les professionnelles

L’UNSA ProAssmat & Assfam a une spécificité rare : il est entièrement construit par et pour les professionnels du terrain. Tous les membres du bureau, de la secrétaire générale au trésorier, sont ou ont été assistants maternels ou familiaux. « On sait de quoi on parle. Quand un adhérent nous appelle, ce qu’il vit, nous l’avons déjà vécu ou nous avons accompagné un collègue qui est passé par là », précise Audrey Besnard-Lescène. C’est dans cette proximité avec le terrain que réside l’ADN même du syndicat.

Une organisation nationale, un accompagnement local

Sur tout le territoire, des délégués bénévoles, eux aussi professionnels de terrain, assurent des permanences, répondent aux sollicitations et accompagnent leurs collègues dans leurs démarches. Ces assistants maternels ou familiaux connaissent les réalités locales, les particularités des départements et savent comment orienter les professionnels dans leurs démarches.

L’objectif est que chaque adhérent trouve rapidement une réponse, où qu’il se trouve. Et si le délégué de son département n’est pas disponible, il peut tout à fait en contacter un autre.  L’important, c’est qu’il ait une réponse rapide à sa problématique.  Audrey Besnard-Lescène précise que les permanences ne sont pas réservées exclusivement aux adhérents. Le syndicat répond aussi aux non-adhérents qui appellent, par souci de solidarité et de diffusion d’informations fiables. Aurélie Auffray, assistante maternelle en Mam après avoir exercé à domicile, assure des permanences quatre jours par semaine, souvent le matin et le soir (18h30-19h30). Elle est adhérente de l’Unsa ProAssmat & Assfam depuis 9 ans : « J’ai trouvé un syndicat qui colle à mes valeurs », confie-t-elle. La défense de la profession, c’est une conviction qu’elle a chevillée au corps, sa mère était également assistante maternelle. « Ce qui m’anime, c’est d’aider les autres et faire progresser notre profession ». Elle répond ainsi aux adhérents et non adhérents, tout en s’assurant d’être bien au fait des évolutions législatives et conventionnelles afin de relayer les informations exactes. Audrey Besnard-Lescène souligne que le syndicat s’appuie également sur des délégués spécialisés sur certaines thématiques. « Par exemple, deux collègues sont référents pour les Mam, trois autres sont spécialisés sur les assistants familiaux, et nous avons aussi des référents pour les DROM et pour les crèches familiales  », détaille-t-elle.

Aux côtés des assistants maternels dans les moments clés

Mais cet accompagnement ne se manifeste pas seulement par des permanences téléphoniques. Les adhérents peuvent compter sur un soutien concret sur le terrain : aide lors de commissions départementales, appui en cas de recours auprès de la PMI, soutien psychologique.

Un exemple concret de la proximité du syndicat : Audrey raconte avoir pris la route la veille, pendant six heures aller-retour, pour accompagner deux assistantes maternelles à un entretien en PMI. « Elles avaient déposé un recours gracieux après le refus de leur quatrième place et souhaitaient être accompagnées à l’entretien à la PMI, explique-t-elle. Elles étaient inquiètes, et elles m’ont dit qu’elles seraient rassurées si je venais. Bien sûr, j’ai accepté. On a passé à peine une heure et demie en rendez-vous, mais c’était important d’être à leurs côtés. »

La secrétaire générale évoque aussi les nombreuses interventions du syndicat en CCPD (commissions consultatives paritaires départementales) lorsqu’un agrément est menacé. « On accompagne les assistantes maternelles pour préparer leurs dossiers et on les défend en commission. Mais on ne défend pas l’indéfendable. Un enfant en danger, on ne cautionne pas. Par contre, quand l’agrément est menacé de manière injuste ou disproportionnée, là, on est présent et on ne lâche rien. »

Des rencontres régulières

L’UNSA ProAssmat & Assfam organise régulièrement des rencontres en présentiel partout en France. Ces rendez-vous sont l’occasion de se retrouver, de poser des questions, d’échanger entre collègues et de repartir avec des réponses claires, mais aussi avec le sentiment d’appartenir à une communauté. Les rencontres se tiennent souvent le week-end, afin que les professionnels puissent y participer en dehors de leurs heures d’accueil. Les délégués ou membres du bureau se déplacent dans les départements pour animer ces temps d’échange, parfois à la demande directe des adhérentes. Audrey Besnard-Lescène  précise: « Dès qu’un petit groupe d’adhérents nous contacte en disant “On aimerait bien organiser une rencontre chez nous”, on s’organise. On trouve une salle, on prépare un programme et on se déplace. »

Ces moments sont pensés pour être conviviaux. Des sujets sérieux sont abordés comme les changements de la convention collective, la réglementation, les questions liées à l’agrément ou à la rémunération. Mais les participantes partagent aussi un café, un repas et des expériences de terrain. « Ensemble, on échange, on s’entraide et on trouve des solutions. C’est ça, la force du collectif ! » , souligne la secrétaire générale qui rappelle  : « Ce n’est pas le bureau qui fait le syndicat. Ce sont nos adhérents. Ce sont eux qui lui donnent sa force, qui le nourrissent et le font grandir. » Les prochaines rencontres en présentiel auront lieu le 20 septembre à Dieupentale dans le Tarn-et-Garonne et à Reims. Ces réunions sont ouvertes aux adhérents et aux non-adhérents.

Un syndicat moderne et dynamique

Contrairement à l’image parfois figée des syndicats, l’UNSA ProAssmat & Assfam est résolument moderne. Très actif sur Facebook, Instagram, TikTok, le syndicat sait utiliser les codes des réseaux sociaux pour créer du lien, informer et rompre l’isolement. Des adhérentes influentes, comme Nounou Audrey (Tiktok), relayent les messages, partagent des anecdotes et encouragent leur communauté à adhérer. Chaque plateforme a sa spécificité : Facebook permet de toucher un public très large, souvent plus expérimenté dans la profession ; Instagram séduit par son côté visuel et ses messages rapides ; TikTok attire des profils plus jeunes et dynamiques. Aurélie Auffray pilote également la communication sur TikTok et Instagram avec sa collègue Émilie Delavallee. Elle a lancé en juillet le premier live Tiktok sur la réforme du CMG. « On a eu des retours très positifs, se réjouit-elle. On sent qu’il y a des attentes, les assistantes maternelles sont très demandeuses d’informations. TikTok, c’est le réseau qui fonctionne le mieux.» D’autres lives sont prévus à la rentrée. Infatigable, le syndicat se lance sur YouTube en septembre avec des tutoriels vidéo très concrets sur des sujets de préoccupation comme les congés payés, la fiscalité. L’objectif demeure toujours le même : faciliter la vie des professionnels.