Les effets de l’origine sociale sur les parcours scolaires et l’insertion professionnelle

Le Céreq publie un panorama inédit des effets de l’origine sociale sur une série d’indicateurs :
• Sur le déroulé du parcours scolaire depuis la classe de troisième et les conditions de réalisation des études ;
• Sur les trajectoires d’insertion au cours des trois premières années de vie active;
• Et sur les conditions des emplois occupés et le ressenti quant à la situation professionnelle à 3 ans ;
• Enfin, les premières mobilités professionnelles entre le premier emploi et celui occupé à 3 ans sont abordées.
Il ressort de ce panorama que le niveau et le type de diplôme atteint, la rapidité d’insertion dans l’emploi, les caractéristiques de l’emploi occupé diffèrent nettement selon le milieu social dans lequel on a grandi. Toutefois l’alternance pourrait atténuer les inégalités sociales.
Les enfants d’origine sociale modeste, moins souvent orientés en troisième générale et plus fréquemment inscrits dans des filières non-choisies, connaissent des parcours plus difficiles dans l’enseignement secondaire,
A l’issue de leur parcours scolaire, les jeunes de la Génération 2017 connaissent des débuts de parcours professionnels très hétérogènes. Les travaux du Céreq ont montré l’importance du niveau, de la spécialité, de la filière du diplôme dans l’insertion professionnelle et ce sont en effet les principaux facteurs explicatifs de ces différences sur le marché du travail. Pour autant, une fois pris en compte ces éléments, les différences selon l’origine sociale s’estompent, mais ne disparaissent pas.
L’origine sociale a un effet significativement positif sur le fait d’accéder à la catégorie cadre dès le premier emploi qui s’accroit trois ans après la sortie des études.
Cette étude a été réalisée à la demande de France Stratégie et a contribué à nourrir le rapport Les politiques publiques en faveur de la mobilité sociale des jeunes“.

 Lire l’étude du Céreq

https://www.cereq.fr/sites/default/files/2023-10/CETUDES_51.pdf